Vivez la ville en mode doux

Saviez-vous qu’en France, les transports sont la deuxième source de consommation énergétique après le bâtiment ? Malgré les différentes solutions mises en place : carburant moins polluant, pots catalytiques, transports en commun électriques, etc., la facture concernant les émissions de gaz à effet de serre ne baisse pas. Pour inciter la population, plus particulièrement les citadins, à changer leurs habitudes de déplacement, de plus en plus de ville jouent aujourd’hui la carte des modes de transports doux.

L’énergie utilisée dans les transports représente 32 % de la consommation énergétique totale en France et est responsable de 26 % des émissions de gaz à effet de serre. Trouver des solutions pour réduire cette consommation est aujourd’hui un enjeu de santé publique. Les modes de transports doux représentent une alternative pertinente que de nombreuses villes favorisent à travers leur plan de déplacement urbain (PDU).

Mode de transport doux : le principe

signaletique

Les transports doux rassemblent tous les modes de transports actifs sans moteurs, qui ne génèrent pas de pollutions ou d’émissions de gaz à effet de serre. Ils sont particulièrement bien adaptés à la ville où l’on se déplace sur de courtes distances. C’est une énergie naturelle et non polluante, celle du corps humain, qui est utilisée. L’adoption d’un mode de transport doux est bénéfique à plusieurs égards : il contribue à réduire la pollution atmosphérique, il lutte contre le réchauffement climatique et permet de se maintenir en forme grâce à la pratique régulière et modérée d’une activité physique.

Mode de transport doux : quels sont-ils ?

  • La marche

C’est le mode de déplacement le plus naturel et le plus universel. Elle ne nécessite pas d’investissement particulier et n’impose aucune contrainte (du type entretien ou place de parking). C’est certainement le mode de transport doux le plus adapté au milieu urbain : il faut environ 15 minutes pour faire un kilomètre alors qu’en ville, ¼ des trajets en voiture font moins d’un kilomètre.

  • Le vélo
Protection contre la pluie à vélo Veltop
Protection contre la pluie à vélo

Nous sommes encore nombreux à penser que l’exposition à la pollution est moins importante en voiture que lorsque nous sommes à vélo. Il s’agit là d’une idée reçue. De récentes études ont d’ailleurs mis en évidence que l’exposition à la pollution est 2 à 3 fois plus faible en vélo qu’en voiture : 5,9 mg/3 d’exposition au monoxyde de carbone à vélo, contre 14,1 mg/3 en voiture, l’habitacle étant confiné et peu ventilé.

Il est bon de savoir que sur des distances inférieures à 6 km, le vélo est le mode de transport le plus rapide. En effet, en ville, un cycliste roule en moyenne à 15 km/h contre 14 km/h pour une voiture. La bicyclette est donc une alternative à la voiture réellement très intéressante. De plus pour pédaler toute l’année, il suffit juste d’investir dans une bonne protection contre la pluie à vélo. Sachant que se déplacer à vélo sur une distance de 10 km tous les jours, évite le rejet de 700 kg de CO2 par an, l’investissement dans un équipement adapté pour se protéger de la pluie à vélo vaut réellement la peine, sans oublier la visibilité supplémentaire qu’il apporte.

  • Les trottinettes, les rollers, les skateboards

Très à la mode et plus particulièrement utilisés par les jeunes générations, les trottinettes, les rollers et les skateboards sont idéalement adaptés aux courtes distances intra-urbaines. Avec une vitesse moyenne avoisinant les 10/12 km/h (rollers et trottinettes), ils permettent de se faufiler simplement et rapidement partout. Terminé les énervements dans les embouteillages du matin !

Source chiffres : ADEME

I Crédits photos : decathlonpro.fr – consoglobe.fr- veltop.eu/fr  I